Nice ne passe pas pour être une capitale gastronomique, contrairement à Lyon. A tort, car de nombreux restaurants niçois représentent une tradition très établie et pourtant inventive, à base de produits locaux, frais et délectables… En voici un échantillon, avec de bonnes adresses pour les goûter sur place.
La salade niçoise
Non, la salade niçoise ne se prépare pas « avec tout ce que l’on a sous la main ». Elle exige une très bonne huile olive et des légumes frais, si possible locaux.
La véritable salade de Nice mixe les saveurs de tomates mûries au soleil, artichauts poivrade, poivrons verts salade, radis, cébettes émincées, quelques févettes fraîches et des petites olives noires. Plat complet, car on y ajoute des oeufs durs, une boîte de thon au naturel et quelques filets d’anchois qui relèvent le tout.
On assaisonne avec une huile d’olive de qualité, un peu d’ail, sel, poivre et quelques feuilles de basilic.
Pour goûter une salade niçoise de top niveau : l’Escalinada à Nice
Petits farcis niçois
C’est une recette qui requiert un peu de temps et de patience… Il faut vider et pré-cuire de beaux oignons et des courgettes rondes (on peut aussi ajouter des tomates), égoutter la pulpe, la mixer ensuite avec du parmesan, de l’ail, un peu de basilic. Remplir délicatement les légumes évidés grâce à cette farce. Les placer dans un plat à gratin bien beurré, saupoudrer de chapelure, ajouter une goutte d’huile d’olive ou une noisette de beurre et faire cuire une vingtaine de minutes à 180°. Se déguste avec un mesclun.
Pour goûter les petits farcis niçois : La Voglia près du cours Saleya
La Soupe au Pistou
Pour la préparer dans les règles, lavez et coupez en dés des oignons frais, poireaux, carottes, navets, pommes de terre, tomates épépinées et épluchées, courgettes vertes de Nice et haricots cocos frais. On fait d’abord suer les oignons, poireau, avec une gousse d’ail, thym et laurier. Puis on ajoute les carottes et les cocos, on laisse cuire une demie-heure dans un grand volume d’eau, avec un cube de bouillon de volaille.
Au bout de 30 minutes, on ajoute aussi pommes de terre et navets. Puis des pâtes fines (par exemple des spaghettis coupés).
Pendant que l’ensemble cuit, on prépare le pistou (pesto) : des feuilles de basilic, des pignons, du parmesan râpé, une tête d’ail. L’ensemble est écrasé au pilon avec de l’huile d’olive.
On sert la soupe en ajoutant une cuillère de pistou. Un régal…
Une bonne soupe au pistou à Nice ? Chez Pipo !
La Pissaladière
Pour préparer une bonne pissaladière (indispensable pour tout repas froid niçois et tout apéritif), il vaut mieux faire la pâte soi-même : il s’agit d’une pâte montée (comme une pâte à pizza) et d’une compote d’oignons émincés cuits à l’huile d’olive. On étale la composée d’oignons sur la pâte, on ajoute ensuite des filets d’anchois et quelques olives noires.
Puis on cuit cette pissaladière pendant une vingtaine de minutes à four chaud. Délicieux et nourrissant.
Une bonne pissaladière à dévorer à Nice ? La Socca d’Or, rue Bonaparte
La Tarte aux figues
Confectionnez une pâte sablée à laquelle vous ajouterez 50 g de sucre glace et 1 sachet d’extrait de fleur d’oranger. Garnissez un moule à tarte, piquez à la fourchette, et cuisez-la sans garniture (avec papier sulfurisé et pois chiches pour qu’elle ne gonfle pas). Cuire au four 10 minutes environ.
Une fois sorti du four, garnissez ce fond de tarte de pain d’épices finement émietté, puis de quartiers de figues fraîches et parsemez de noisettes de beurre. Saupoudrez de sucre, puis remettre au four 10 minutes environ, puis cuire les figues et dorer l’ensemble.
Une tarte aux figues gastronomique ? En saison, achetez ou commandez la chez LAC
Et lorsque vous aurez goûté tout cela, vous pourrez rêver de Nice, une ville colorée sous un ciel tout bleu et où l’on mange des spécialités culinaires délicieuses !
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